Un surpoids modéré pourrait favoriser la longévité
Selon une étude récente de type méta analyse portant sur des populations nord américaines et européennes publiée dans le JAMA (Journal of the American Medical Association), un excès modéré du poids du corps serait corrélé de manière statistiquement significative à une chance de longévité de l’ordre de 6% par rapport à un poids normal.
L’étude a porté sur une cohorte de 2,88 millions d’individus et prenant en compte plus de 270 000 décès quelle qu’en soit la cause.
Cette étude s’est basée sur les définitions standardisées de l’obésité en vigueur aux Etats-Unis, établies sur la base de l’indice de masse corporelle (IMC). Celui-ci est défini comme le rapport du poids (en kilogrammes) à la taille (en mètres) au carré : P/T2 .
On admet communément comme normal un IMC compris entre 18,5 et 25 Kg/m2 , et :
- un IMC de 25 à 30 Kg/m2 comme un surpoids
- de 30 à 35 Kg/m2 comme une obésité modérée
- de plus de 40 Kg/m2 comme une obésité morbide ou massive.
Il existe quelques variabilités en fonction du sexe, de la corpulence ou chez les personnes âgées.
A noter que ces normes s’appliquent aux personnes de race leucoderme et donc à adapter à la race mélanoderme qui possède en général une musculature plus importante augmentant sa densité qui expliquerait ses médiocres performances en natation. Dans ces conditions, les chiffres normaux de son IMC sont à revoir à la hausse par rapport à ceux ci-dessus.
Il en va de même pour les valeurs de références en biologie pour toutes les investigations car l’environnement influence beaucoup l’état de base d’une population et les normes nord américaines ou européennes ne sont pas forcément valables pour les populations africaines. Il y a donc du travail à faire pour les professionnels de santé des pays africains.
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