ESPOIR D’UN CONTRACEPTIF MASCULIN REVERSIBLE

Depuis la mise au point des pilules contraceptives chez la femme, l’espoir du même traitement a été caressé chez la gente masculine. Le 17 août 2012, est publiée dans la revue scientifique CELL, une étude sur des souris ouvrant la voie au développement d’une contraception masculine qui ne soit pas une castration chimique.

Il s’agit d’une substance dénommée JQ1 qui, contrairement aux pilules de la femme qui ont un effet hormonal, agit sur la spermatogenèse (fabrication des spermatozoïdes par les testicules). Le résultat conduit à une éjaculation de sperme contenant peu de spermatozoïdes (oligospermie) ayant une mobilité réduite ou pas du tout de spermatozoïdes (azoospermie). A noter que certaines substances toxiques environnementales comme les pesticides par exemple sont réputées donner de tels effets indésirables.

L’étude précise que le traitement au JQ1 chez la souris mâle s’accompagne d’une réduction de la taille des testicules pendant que les saillies et l’accouplement sont conservés. L’infertilité qui en résulte serait réversible 3 à 6 mois après l’arrêt du traitement et la descendance ne serait pas affectée d’aberration chromosomique.

Il faudra cependant patienter pour voir une application de ce traitement chez l’humain car un nouveau champ thérapeutique comme celui-ci devra passer par les autres phases de développement avant une utilisation à grande échelle. Affaire à suivre.

Répondre